2 février 2009
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15:00
Bonjour à tous,
j'ai, aujourd'hui, le plaisir de vous livrer un troisième extrait de mon roman LA PRISON PASSIONNELLE ou de l'hypocrisie conspuée.
Max a raccompagné Lady Fairclough chez son père, Nigel. Elle a fait la connaissance de gardiens bien indélicats tandis que le Français est, depuis peu, retenu dans la forêt, en proie à un animal très peu conventionnel.
Ce passage fait la lumière sur les exactes intentions des hommes de Nigel Fairclough :
(...)
Ils étaient tous regroupés, écoutant attentivement les paroles de l'un d'entre eux, celui-là même qui avait gratifié Natasha et ses amis d'un accueil glacial, rappelant un peu la fraîcheur de cette douce nuit. Il commença ainsi :
"Bien, c'est ce soir que nous allons opérer. Si tout se passe comme je l'ai prévu et que vous vous en tenez à exécuter les consignes que je vous énumérerai le moment venu, le vieux sera ruiné d'ici une semaine.
- Comment allons-nous procéder ? s'enquit un subalterne, lourd tant physiquement qu'intellectuellement.
- C'est d'une simplicité enfantine. Je vais tout bonnement m'introduire dans son bureau pour y dérober ses documents de comptabilité. Le vieux a commis l'erreur aujourd'hui de me confier le double de la clé de son coffre. Pourquoi s'obstiner à élaborer les plans les plus sophistiqués quand on vous donne les moyens de réussir infailliblement ?"
(...)
John sortit délicatement la fameuse clé de la poche de son pantalon, l'offrit, en pivotant sur lui-même, aux regards satisfaits des autres et déclara :
"Monsieur Fairclough va apprendre à ses dépens, un peu tard, que la confiance se mérite au-delà de quelques sourires de circonstance, que c'est un sentiment qui ne se transmet qu'aux véritables amis et que l'amitié, précisément, est bien souvent intéressée."
Il contempla à son tour la clé et de sa bouche s'échappa un rire aussi franc que malhonnête. Toutes les figures s'illuminèrent. Le plus petit des conspirateurs osa cependant une remarque :
"Fairclough va bien finir par se rendre compte de l'escroquerie dont il va être la victime...
- Pas dans l'immédiat, répondit rapidement John. Il y a, dans mes connaissances, un petit génie de l'informatique qui se fera un plaisir de nous épauler dans notre démarche. L'ère du grand-banditisme violent, sans âme est révolue. L'heure du piratage informatique est venue. Nous sommes Anglais, des gentlemen quoi ! (...)
Voilà pour cet extrait.
Dans un précédent article, j'avais indiqué que mon histoire s'articulait autour de deux intrigues qui s'imbriquaient au fil des pages. Cet extrait constitue le début de la seconde.
Vous trouverez d'autres extraits de mon roman sur mon blog. Bonne visite.
Merci et à bientôt.
j'ai, aujourd'hui, le plaisir de vous livrer un troisième extrait de mon roman LA PRISON PASSIONNELLE ou de l'hypocrisie conspuée.
Max a raccompagné Lady Fairclough chez son père, Nigel. Elle a fait la connaissance de gardiens bien indélicats tandis que le Français est, depuis peu, retenu dans la forêt, en proie à un animal très peu conventionnel.
Ce passage fait la lumière sur les exactes intentions des hommes de Nigel Fairclough :
(...)
Ils étaient tous regroupés, écoutant attentivement les paroles de l'un d'entre eux, celui-là même qui avait gratifié Natasha et ses amis d'un accueil glacial, rappelant un peu la fraîcheur de cette douce nuit. Il commença ainsi :
"Bien, c'est ce soir que nous allons opérer. Si tout se passe comme je l'ai prévu et que vous vous en tenez à exécuter les consignes que je vous énumérerai le moment venu, le vieux sera ruiné d'ici une semaine.
- Comment allons-nous procéder ? s'enquit un subalterne, lourd tant physiquement qu'intellectuellement.
- C'est d'une simplicité enfantine. Je vais tout bonnement m'introduire dans son bureau pour y dérober ses documents de comptabilité. Le vieux a commis l'erreur aujourd'hui de me confier le double de la clé de son coffre. Pourquoi s'obstiner à élaborer les plans les plus sophistiqués quand on vous donne les moyens de réussir infailliblement ?"
(...)
John sortit délicatement la fameuse clé de la poche de son pantalon, l'offrit, en pivotant sur lui-même, aux regards satisfaits des autres et déclara :
"Monsieur Fairclough va apprendre à ses dépens, un peu tard, que la confiance se mérite au-delà de quelques sourires de circonstance, que c'est un sentiment qui ne se transmet qu'aux véritables amis et que l'amitié, précisément, est bien souvent intéressée."
Il contempla à son tour la clé et de sa bouche s'échappa un rire aussi franc que malhonnête. Toutes les figures s'illuminèrent. Le plus petit des conspirateurs osa cependant une remarque :
"Fairclough va bien finir par se rendre compte de l'escroquerie dont il va être la victime...
- Pas dans l'immédiat, répondit rapidement John. Il y a, dans mes connaissances, un petit génie de l'informatique qui se fera un plaisir de nous épauler dans notre démarche. L'ère du grand-banditisme violent, sans âme est révolue. L'heure du piratage informatique est venue. Nous sommes Anglais, des gentlemen quoi ! (...)
Voilà pour cet extrait.
Dans un précédent article, j'avais indiqué que mon histoire s'articulait autour de deux intrigues qui s'imbriquaient au fil des pages. Cet extrait constitue le début de la seconde.
Vous trouverez d'autres extraits de mon roman sur mon blog. Bonne visite.
Merci et à bientôt.