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  • : LE BLOG D'ANTONI
  • : Ce blog vous permet de découvrir mon premier roman et plus généralement ma passion pour l'écriture.
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 13:25
Wood Scrabble Tiles par Leo Reynolds

Bonjour à toutes et à tous,

Je lance aujourd'hui à l'occasion de l'arrivée du Printemps un tag (hé oui, cela revient !).
Je propose à tous les amoureux des mots _ et de la langue française en général _ de sélectionner un mot de leur choix et de nous en délivrer d'autres, pour l'illustrer, à partir des lettres qui le composent. De même, vous sélectionnerez un auteur dont vous avez apprécié la lecture.
Partant du postulat qu'un exemple vaut mille explications, je vous livre ci-dessous ma modeste contribution :

LIVRES.

L comme Liberté.
L comme Marc Lévy.

I comme Immersion.
I comme John Irving.

V comme Vie.
V comme Paul Verlaine.

R comme Réflexion.
R comme François Rabelais.

E comme Evasion.
E comme Umberto Eco.

S comme Suspense.
S comme Stendhal.

Pour que ce tag soit officialisé, il conviendra aux personnes sélectionnées, si elles le souhaitent naturellement,  de copier ce logo, de citer la personne qui les a tagué et de nous révéler quel est SON MOT.

Je passe donc la main aux personnes citées ci-après, tout en invitant celles qui n'y figurent pas de participer (sauf si elles sont sur le point d'être taguées à leur tour !!!!) :

AG
Lee
Neph
Carabistouilles
Florinette
Marie L
Vanounyme

Merci de votre participation et de vos contributions.

Bon week-end à toutes et à tous.
Soyez heureux.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 19:00




challenge-stephen-king.jpg



Quatrième de couv' :

Lassé des aventures à l’eau de rose de Misery Chastain, l’écrivain à succès Paul Sheldon vient d’écrire le dernier volume de la série, dans lequel son héroïne trouve la mort. Suite à un accident, il se retrouve à la merci d’une infirmière, les jambes et le bassin brisés. Fervente admiratrice de son oeuvre, Annie Wilkes a décidé de séquestrer l’écrivain pour l’obliger à ressusciter son personnage...




Mon avis :


391 pages (pas au format poche !).

J'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Je ne sais à quoi cela tenait (intrigue, format du livre...) Mais quand je me suis confortablement installé dans le Maine, c'était parti ! Impossible de décrocher. Il y avait toujours une succession d'événements qui maintenait l'intérêt. Stephen King est un homme bluffant. L'on dit régulièrement d'un bon livre qu'il mériterait d'être porté à l'écran. Le talent de Stephen King est qu'il écrit, à mon sens, en visualisant physiquement les situations. Comme s'il avait vu son propre film du livre qu'il concocte au fil des semaines. Par analogie avec ce qui précède, je dirais qu'un bon film développé dans l'esprit de Stephen King est par la suite porté à l'écrit !

Cela n'engage que moi, évidemment.

Imaginez une femme raide dingue de votre oeuvre, prête à vous priver de liberté, pour se garantir un amour exclusif, quitte à entreprendre les pires atrocités...

Et si cela pouvait exister...

L'histoire est terrible. Annie Wilkes est une personne névrosée. Elle a cette folie que tout accable mais excuse également. Stephen King rend parfaitement à l'écrit son état d'esprit. Elle a parfois des absences. Elle a parfois la douceur d'un ange avant de se muer, l'instant suivant, en l'esprit le plus machiavélique de la création. On prend pitié pour Paul Sheldon, éprouvé physiquement et moralement. Va-t-il finir par sombrer à son tour ? Pourrait-il succomber à l'amour cinglé de son kidnappeur ? Ou tout ceci n'est-il qu'un leurre pour mieux calculer et assouvir une vengeance implacable.


En résumé, un très agréable moment de littérature. Ce livre est même parfois très drôle car si l'on compatit sur le sort du prisonnier, on ne peut passer à côté de son humour, certes décalé, dans bon nombre d'occasions.

Je le recommande vivement, dans le cadre du challenge, pour une découverte ou pour une relecture qui ne manquera pas de vous saisir...

 

 

 

La bande-annonce me paraît très efficace, tant l'on a l'impression que malgré tous ses efforts, le pauvre écrivain, victime expiatoire d'une femme aux abois, n'aura aucune chance de s'en sortir. Je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique de ce roman mais j'ai le sentiment que Kathy Bates s'y défend particulièrement bien.


Ma note : 4 / 5

 

Ce roman est le 10ème lu depuis le début de l'année, le quatrième lu de Stephen King, après Ecriture, Carrie et Dead Zone et le second lu dans le cadre du challenge STEPHEN KING, organisé par Neph.

 

Vous trouverez ici l'avis de Neph  (pas de blague, c'est la patronne !) mais également celui de Diddy, de David et de Mina.

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 10:00

 



defi_classique.jpg

4ème de couv' :

La porte de la chambre fermée à clef "à l'intérieur", les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, "à l'intérieur", pas de cheminée...
Qui a tenté de tuer mademoiselle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune ?
C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par "le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer", qui va trouver la solution de cet affolant problème aux termes d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel.



Le mystère de la chambre jaune-copie-1


Mon avis :

446 pages.
Depuis le temps que l'on me parlait de ce livre !!! Je rattrape grace au challenge mon retard sur les classiques que l'on a lus pendant l'adolescence. Celui-ci tient toutes ses promesses, je dois dire. Le décor est planté dès les premières pages, laissant la place à l'enquête puis l'explication.
Gaston Leroux ne ménage pas le suspense ici car, à mesure que l'on avance dans l'intrigue et que l'on tente, nous-mêmes, de poser quelques bases sur le dénouement de l'affaire, on s'aperçoit que toutes nos hypothèses volent en éclat par quelque déclaration, objet ou circonstance imprévue. L'on passe ainsi par tous les sentiments sans réellement pouvoir déterminer, avant la fin, l'identité de l'assassin.

Pour ma part, je suis d'accord lorsque les critiques affirment que ce roman est rapidement devenu un classique du roman criminel. Néanmoins, Le mystère de la chambre jaune, paru en 1908 avec un succès immédiat, peut paraître aujourd'hui quelque peu désuet dans sa conception. En effet, si c'est le principe-même de ce challenge de nous replonger dans les classiques, il est amusant voire déroutant de découvrir ou de redécouvrir des mots ou expressions que l'on n'emploie peu ou plus de nos jours.

A travers ce livre, j'ai pu faire la connaissance du fameux Joseph Rouletabille, un personnage attachant, brillant, roublard et ingénieux, aux antipodes physiques d'un James Bond par exemple. Gaston Leroux ne s'y est pas trompé puisqu'il en fera un personnage récurrent dans son oeuvre.
Pour conclure, et sans dévoiler le mystère, je dirai qu'à l'impossible, nul n'est tenu. Il faut pouvoir passer outre l'évidence, les preuves irréfutables et réviser un jugement prétendu définitif pour parvenir à la vérité.
J'ai passé un très agréable moment de littérature.

L'info étonnante :
Ah oui, avant de vous laisser : dès les premières pages, j'ai estimé que l'intrigue se rapprochait nettement du Double assassinat de la rue Morgue, une nouvelle d'Edgar Allan Poe. Gaston Leroux, accusé de sombrer dans la facilité ? Non, car avant même que le doute ne s'installe dans mon esprit, l'auteur s'est permis de dresser directement un parallèle entre ces deux affaires. Simplement brillant ! 

Gaston Leroux 02.jpg

 



Avec une distribution efficace :

Joseph Rouletabille : Denis Podalydès
Frédéric Larsan : Pierre Arditi
Le juge De Marquet : Claude Rich
Mathilde Stangerson : Sabine Azéma
Le professeur Stangerson : Michael Lonsdale


Vous trouverez ici l'avis d'Emilie. Par ailleurs, je vous invite à vous ruer sur l'article de Tsukineko, il est particulièrement enjoué. Merci à elle de nous communiquer son enthousiasme...

Luna a également lu ce livre.

Ma note : 3.5 / 5

Ce livre est le 9ème lu depuis le début de l'année, et le premier du mois de mars dans le cadre du challenge J'AIME LES CLASSIQUES, organisé par Marie.

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 14:30

 

challenge-stephen-king.jpg



4ème de couv' :

Greg Stillson, candidat à la Maison Blanche, est un fou criminel, grand admirateur d'Hitler et d'autres maniaques de l'extermination. Quand il sera élu, ce sera l'Apocalypse. Un seul homme le sait : John Smith, car il est doué d'un étrange pouvoir qui lui attire pas mal d'ennuis, il devine l'avenir. Il n'y a rien de réjouissant à cela. Il peut prévoir les accidents, les catastrophes, les hécatombes. On ne le croit pas, ou alors on le croit trop.
John Smith n'a encore rien dit de ses prémonitions. Pourtant, le candidat à la présidence des Etats-Unis est un dément. Que fera John Smith pour son pays...?

Mon avis :

478 pages.
Sur les bons conseils de mon ami Jean-Lionel, j'ai tourné les pages de ce livre de Stephen King. Je l'ai parcouru en moins de quatre jours tant l'histoire m'a scotchée (je ne suis pas un lecteur très rapide, c'est dire !!!)
J'ai particulièrement apprécié l'approche psychologique des différents personnages. S'il y a un personnage principal, en l'occurrence Johnny Smith, Stephen King dresse un portrait complet (sans être ennuyeux) de chaque intervenant : histoire, passé, activités, traits de caractère. Difficile dans ces conditions de se perdre dans l'intrigue.
L'auteur, après Carrie, poursuit son étude de comportement extraordinaire. Suite à un grave accident de voiture, John Smith sort d'un coma de près de cinq ans, auréolé de pouvoirs qu'il pressentait déjà en son for intérieur sans toutefois les mettre à profit. Disons que le coma, mise en veille du cerveau, a décuplé ses facultés. Il lui suffit de toucher une personne pour ressentir quelque malheur (passé, présent ou à venir). Lorsqu'il serre la main de Greg Stillson au cours d'un meeting, il prend conscience que dans un futur pas très éloigné, ce dernier rentrera à la Maison Blanche et que son incompétence conduira à la troisième guerre mondiale. Tiraillé, tourmenté par la morale comme par le devoir qu'à toute homme d'empêcher un cataclysme dont il a connaissance, John Smith devra prendre une décision. La seule qui s'impose...

Dead zone stephen king



Plus ça va et plus je prends de plaisir à lire Stephen King. A la lumière de cette troisième lecture, j'ai bien envie de dire que des auteurs comme Harlan Coben, Ken Follett et bien d'autres, s'ils ne sont pas les fils spirituels de SK (ce qui ne serait pas très sympa, eu égard à son âge !), ils sont probablement ses petits-frères.

Bande-annonce Dead Zone

Cette bande-annonce, à mon sens, ne traduit pas exactement l'atmosphère qui règne dans ce roman. Hollywood oblige, le personnage joué par Christopher Walken est très inquiétant. On sent un type complètement névrosé, sociopathe, le stéréotype du mec qui fait peur et qui veut vous tuer à tout prix. Je n'ai pas ressenti cela dans ma lecture. Il souffre, c'est un fait, mais il est tout à fait équilibré. Je tâcherai de regarder ce film, inédit pour moi.
Notez tout de même la distribution sympathique d'acteurs en vogue pour l'époque. Outre Christopher Walken, on trouve des acteurs comme Martin Sheen (ah, Apocalypse Now !) ou Tom Skeritt .


Vous trouverez ici l'avis de Lylou.


Ma note : 4.5 / 5

Ce livre de Stephen King, comme je l'ai évoqué plus haut, est le troisième que je lis et le premier dans le cadre du challenge STEPHEN KING, organisé par
Neph.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 07:00
Le chat et moi (Part II) par Vert Monkey (Kiki)


"Hé ben, t'es mignon mais t'es pas très causant !

Regarde comme la ville est belle.

D'un saut, dès à présent,

Allons donc longer ses ruelles.

Tu reviendras bien assez tôt

Pour te mettre au chaud.



Difficile d'imaginer que de pareille escapade

Bien installé sur ton tapis de mousse,

Tu ne retires quelque franche rigolade.

... Dis, tu arrêtes avec ton pouce ?"





Image flickr

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 22:04



defi_classique.jpg


Quatrième de couverture :

Lire Le Grand Meaulnes, c'est aller à la découverte d'aventures qui exigent d'incessants retours en arrière, comme si l'aiguillon du bonheur devait toujours se refléter dans le miroir troublant et tremblant de l'enfance scruté par le regard fiévreux de l'adolescence.
Le merveilleux de ce roman réside dans un secret mouvement de balancier où le temps courtise son abolition, tandis que s'élève la rumeur d'une fête étrange dont la hantise se fait d'autant plus forte que l'existence s'en éloigne irrévocablement.

Le grand Meaulnes

Mon avis :

226 pages. Ce livre, composé de trois parties, m'a agréablement surpris. Il est probablement une bonne lecture d'adolescence (nombreux serez-vous à me le souligner !). C'est aussi à cette période dorée que je dois une croyance au sujet de ce roman. A mon sens, Le Grand Meaulnes figurait un hameau ou un canton où se déroulait quelque aventure extraordinaire. Par lieu insolite, j'aurais dû comprendre personnage haut en couleur. En effet, Alain-Fournier nous présente ici les aventures d'Augustin Meaulnes, un solide gaillard, la tête sur les épaules... jusqu'à ce que cette dernière ne se retrouve complètement tourneboulée au sortir d'une fête insensée dans un château égaré.

Alain-Fournier devait être un précurseur du flash-back : la première partie du roman pose l'intrigue ; la seconde, plus poussive, met Augustin Meaulnes aux prises avec son passé quand la dernière, par des rencontres inédites et la lecture d'un manuel _ rédigé au moment des faits _ permet au lecteur de comprendre et excuser l'attitude du Grand Meaulnes ainsi que le secret qui lui a dicté sa conduite.

Alain-Fournier :

alain_fournier.jpg (125373 octets)
De son vrai nom, Henri-Alban Fournier, il est né le 3 octobre 1886 à la Chapelle-d'Angillon. Son oeuvre majeure est donc Le Grand Meaulnes, partiellement autobiographique, puisque le personnage d'Yvonne de Galais renvoie à celui, réel d'Yvonne de Quièvrecourt, qu'il ne pourra finalement pas épouser.
L'auteur, mobilisé pendant la première guerre mondiale, sera porté disparu au sud de Verdun.
Il n'avait pas 28 ans.
Ses restes n’ont été découverts qu’en mai 1991 dans une fosse commune où les Allemands l'avaient enterré avec vingt de ses compagnons d'armes. Identifié six mois plus tard, son corps est maintenant inhumé dans le cimetière militaire de Saint-Remy-la-Calonne (Meuse).

Ce livre est le sixième lu depuis le début de l'année et le second dans le cadre du challenge J'AIME LES CLASSIQUES, organisé par Marie L.

Ma note : 3.5 / 5

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 20:45



defi_classique.jpg

Je n'avais encore jamais lu du Edgar Allan Poe. Alors, tant qu'à faire, autant commencer par ce qui ressemble à son oeuvre majeure. Ce recueil de nouvelles fait 326 pages. C'est relativement court même si cela a nécessité un grand effort de ma part : le style est assez ancien, pour ne pas dire désuet. Les histoires, si elles étaient alambiquées _ ce qui est de bonne guerre quand on découvre le titre ! _ s'égrenaient au fil des pages à travers des termes abscons et parfois inaudibles à un cerveau aussi primaire que peut l'être le mien quand il est confronté à certaines sciences !!!

Histoires extraordinaires



De ces treize nouvelles, j'en ai sélectionné quelques-unes dont l'intrigue m'a maintenu en haleine :

- Double assassinat dans la rue Morgue
- La lettre volée
- Le scarabée d'or (nouvelle représentée sur la couverture)
- Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaal (un type rêve d'aller sur la Lune et il va s'y rendre en ballon dirigeable, y vivre cinq ans avant de revenir : et pourquoi pas ???)
- La vérité sur le cas de M. Valdemar (un homme mort cliniquement va survivre des mois grace à l'hypnose : attention à la chute, pas mal du tout)
- Ligeia

En résumé, je ne dirai pas que j'ai passé un très agréable moment, même si le contenu global s'est avéré des plus intéressants.
Ligeia est l'avant-dernière nouvelle : si elle m'a interpelée à bien des égards, j'en retirerai deux citations intemporelles. Je vous les livre ci-dessous :

" Comment avais-je mérité d'être damné à ce point que ma bien-aimée me fût enlevée à l'heure où elle m'en octroyait la jouissance ? "

" L'homme ne cède aux anges et ne se rend entièrement à la mort que par l'infirmité de sa pauvre volonté. "


L'information étonnante :
Sachez que la traduction des nouvelles de Sir Edgar Allan Poe ont été traduites en français par un certain... Charles Baudelaire. Et oui, c'est l'auteur des Fleurs du mal ou des Paradis artificiels qui a démocratisé pour les prunelles françaises l'oeuvre de l'Anglais. Les deux hommes ont même eu l'occasion de se rencontrer peu avant la mort de Poe.

Ma note : 3 / 5

Ce livre est le cinquième que je parcours depuis le début de l'année et est le deuxième lu dans le cadre du challenge J'aime les classiques, organisé par
Marie L.

 

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 20:20




 

defi_classique.jpg

 

 

Santiago est un vieux pêcheur fatigué ferrant dans les eaux au large de Cuba. Il est, de par son âge, un professionnel respecté même s'il y a bien longtemps qu'il n'est pas revenu de mer, enorgueilli d'une pêche miraculeuse. Par un beau matin, il s'engage dans l'onde du Pacifique pour une énième partie de pêche. A ce moment, il ignore qu'il met le cap sur le duel le plus âpre de sa carrière de pêcheur...

Le vieil homme et la mer

Mon avis :
Ce roman est très court : 151 pages. Sa lecture est plus rapide que la course d'un espadon dans l'océan.
Le texte est très simple dans la mesure où il n'y a aucune difficulté de langage, ce qui ne l'empêche pas d'être autant percutant qu'efficace. Je n'avais jamais lu Hemingway. Voilà qui est chose faite et croyez-moi, à l'avenir, je suivrai volontiers la plume de cet auteur. Sachez notamment qu'il a obtenu le prix Nobel de littérature un an après la parution de "Le vieil homme et la mer". Alors, me direz-vous, qu'est-ce qui donne à ce livre cette dimension hautement symbolique ?
Je crois que la raison n'en est pas si compliquée. Si un duel, même s'il prend forme sur et sous l'eau, n'a rien d'inédit dans la littérature, celui-ci vaut vraiment que l'on s'y attarde. Un duel, par définition, oppose deux adversaires. Ici, il oppose avant tout deux solitudes : celle du pêcheur raillé un tant soit peu pour son inefficacité chronique et celle d'un espadon, trop puissant pour attiser la convoitise de rares prédateurs aquatiques. Leur opposition va durer plusieurs jours, soit suffisamment longtemps pour que Santiago se lance dans une réflexion intérieure : il y apprend sur lui-même comme sur l'altérité.

En définitive, j'émettrai l'avis suivant : quand certains s'escriment à donner de la profondeur à un récit en faisant traîner l'intrigue en longueur, Ernest Hemingway trouve les mots justes dans un texte plus que concis. Au-delà d'un prix Nobel qui vint couronner sa carrière, il obtient, plus humblement, mon respect plein et entier.

Ernest Hemingway, c'est également ça (entre autres) :

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Ma note : 4 / 5

 

Allez vite voir l'avis de Joanna sur ce même livre. Elle a adoré. Bénédicte et Drizzt ont également apprécié cette lecture. S.Ecriture, quant à elle, nous parle notamment du film d'animation qui découle de cette oeuvre. Et si vous voulez lire un large extrait de ce roman, rendez-vous vite sur le blog de Gérard...

Et si vous n'êtes pas rassasiés après tout ça, venez découvrir le récent avis d'Emily...

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 20:15

Ne le dis à personne... Harlan Coben


4ème de couv' :
Imaginez....
Votre femme a été tuée par un serial killer.
Huit ans plus tard, vous recevez un e-mail anonyme.
Vous cliquez : une image...
C'est son visage, au milieu d'une foule, filmé en temps réel.
Impossible, pensez-vous ?
Et si vous lisiez "Ne le dis à personne..." ?

Mon avis :
432 pages.
Une fois de plus, je découvre la plume d'un auteur qui m'était inconnu. J'ai passé un très agréable moment en sa compagnie. L'écriture est fluide, le style est simple, sans mot inintelligible. Bref, un régal pour un livre qui se parcourt à une vitesse supersonique.

Un véritable sac de noeuds se met en place, qui aurait pu tout aussi bien nous perdre mais le talent d'Harlan Coben est de faire se succéder les événements dans un rythme qui nous tient en haleine constamment.
Alors, la question : "Elizabeth est-elle vraiment morte ?" trouvera-t-elle une réponse rassurante ? Et si tel doit être le cas, que s'est-il réellement passé sur le lac Charmaine...?

A mon sens, "Ne le dis à personne..." est un excellent thriller. Il a notamment fait l'objet d'une adaptation cinématographique, réalisée par Guillaume Canet avec François Cluzet dans le rôle principal, avec une pléïade de seconds rôles tels François Berléand, Jean Rochefort, André Dussolier ou Kristin Scott Thomas...

ne-le-dis-a-personne

 

Si comme moi, vous ne connaissiez ni ce roman ni la biblio d'Harlan Coben, rattrapez-vous en mettant un pied dans son univers.

Je vous présente ici l'avis de Mariiine, de Mélusine, de The Good Ones, de Touteseule , The Relics, de Fabienne, de Louve, de Mélanie, de Fleurdelyss13 et de Yumiko.

Peur noire        Dans les bois        Mauvaise base        Temps mort         Le jour ou la mort nous sépare, une anthologie des mystery writers of America

 

Ceci n'est qu'une petite sélection parmi la vingtaine de romans parus à ce jour.

Ma note : 5 / 5

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 16:10

Carrie Stephen King 001


Bonsoir, bonsoir.

Cette fois-ci, c'est officiel : j'ai fini la lecture de mon premier vrai roman de Stephen King. Alors pourquoi, me direz-vous, avoir choisi celui-ci et pas un autre ?
La réponse est simple : c'est le premier... celui qui a contribué à faire sa légende.

Je ne citerai pas la quatrième de couv' tant l'histoire est connue. Vous avez tous probablement déjà vu le film. L'histoire, pour les quelques irréductibles qui ne connaissent pas :
Carrie White, jeune femme de 16 ans, est, depuis toute petite, la risée de ses camarades d'école. Ce que ces derniers ignorent, c'est que Carrie est douée de télékynésie, ou l'art de mouvoir les objets dans l'espace. Fille d'une mère pieuse à l'excès, elle est imprégnée de culture ecclésiastique et persuadée d'être le mal incarné. Soucieuse de refouler un pouvoir à la portée incertaine, elle pense se réhabiliter auprès de ses contemporains en se rendant au bal de fin d'année au bras de Tommy Ross, un jeune homme très populaire. La soirée se devait d'être inoubliable ; elle le sera, mais pas pour les raisons espérées par tout un chacun... Eternelle incomprise, la vengeance de Carrie sera à la mesure du désarroi qui la submergea et la honte dans laquelle tous la plongèrent.


Est-il possible de trouver quelque chose à redire au style d'écriture de monsieur Stephen King ? J'ai vu le film plus jeune mais j'avoue avoir été pris par le suspense de l'intrigue. SK a dénoué son fil dans une chronologie sans faille, entrecoupée de passages d'ouvrages ou de comptes-rendus divers nés de l'imagination de l'auteur. Cela nous permet de découvrir certains éléments sans tout dévoiler pour autant. Pour résumer, c'est très bien amené.

Pour conclure, je souhaiterais appeler votre attention sur l'illustration. Pour moi, tout y est : un joli visage, un sourire attristé, le malheur qui se lit dans son regard et... les empreintes de sang, symbole de la fureur qui sommeille en Carrie.

 

 

A mon sens, cela semblait naturel de commencer par le commencement. En revanche, j'hésite pour la suite. Certains m'ont conseillé "Dead Zone", d'autres, "Cujo", "Simetierre", "Marche ou crève", "Ca" ou "La ligne verte".
Je suis partagé : j'ai adoré le film du dernier livre cité. J'avoue un faible pour "Simetierre". A voir, je vous tiendrai au courant.
...A moins que je m'en remette aux avis que vous me formulerez !?!

Vous trouverez notamment des avis de fans inconditionnels du maître du suspense sur les sites suivants :
Thaliesen et David Branger

Par ailleurs, vous trouverez l'avis de Christophe Pierre et de Mélanie..

 

A très bientôt.

Bonne soirée. Soyez heureux.

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