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  • : LE BLOG D'ANTONI
  • : Ce blog vous permet de découvrir mon premier roman et plus généralement ma passion pour l'écriture.
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J'Y PARTICIPE

 

 

6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 15:45
Bonjour à tous,

J'ai, hier soir, assisté, à mon corps défendant, à une scène de la vie quotidienne dont la portée m'a éclaté au visage.
Nous avons, ma femme et moi, décidé tardivement, de manger américain pour le dîner. Me voilà par conséquent sur le seuil de ce fameux restaurant dont le patron est un clown au prénom singulier, prêt à passer commande. Je précise "prêt" car un client embarrassé me précédait.
Lorsque la serveuse lui tendit le reçu de sa facture, il négligea volontairement le vulgaire morceau de papier en assénant un : "je ne sais pas lire !" qui m'a totalement désorienté.

Quel choc !

Son épouse, confirmant bien maladroitement cette information, s'empara alors de son plateau et rejoignit le pauvre hère en salle...

Que s'est-il passé fondamentalement ? Un homme de quarante ans tout au plus, dissimule ses complexes derrière une attitude détachée quand elle ne se veut pas démonstrative.
Il m'est arrivé sur ce blog d'aborder le thème de la souffrance sous différents angles. La plus évidente est la souffrance physique. La souffrance morale est, à mon sens, plus pernicieuse.
Imaginez cet homme et son isolement. BIen entendu, nous ne connaissons pas les raisons de son illettrisme mais comment peut-il efficacement être ancré dans le monde dans lequel il évolue ? Contemplez tous ces ouvrages qui se refusent à lui et plus généralement la somme d'embarras qui peut s'accumuler dans une journée.
Je n'ai malheureusement pas de solution car je devine déjà l'intéressé bomber le torse et se renfrogner à l'idée qu'une énième personne se présente à lui pour le soulager de ses maux. S'imagine-t-il à côté de quoi il passe et toutes ces portes qui se ferment devant lui ? Cela me paraît évident.
Comment pourrait-il en être autrement ?

Je n'éprouve pas de pitié. Je suis simplement triste pour lui.

Le quotidien, la répétition d'actes élémentaires par la pratique nous font ignorer la chance que l'on a de maîtriser certains domaines ou certains aspects de notre existence.

Je ne peux me considérer malheureux quand je rencontre de tels personnages.
Merci.
Bonne journée à vous.
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 10:55

Bonjour à tous,

je crois qu'à un moment dans nos vies, on s'est tous posé ce genre de questions. Plus fréquemment lorsque l'on est jeune, quand il s'agit de choisir ses études et de donner précisément un sens à sa vie. Vous savez, l'instant pendant lequel les rêves les plus fous sont permis.

Et aujourd'hui ?
C'est simple, finalement. Soit on a réussi, soit on a failli.
Mais réussir ou faillir, ce n'est qu'une perception de l'altérité. Evidemment, j'ai longtemps pensé que pour réussir SA vie, il fallait avoir une solide assise matérielle voire une reconnaissance publique. Pfft ! Foutaises que tout cela !
N'importe en vérité que la fierté du parcours accompli, quelle que soit la voie empruntée.
L'on peut perdre ses illusions, comme le pensait notamment l'auteur de la Comédie Humaine mais tant que l'on aura des idées, que l'on sera prêt à les défendre becs et ongles et que l'on se montrera ambitieux d'une manière générale, alors on aura forcément REUSSI.

Ne nous laissons pas impressionner par l'assurance et la facilité manifestées chez les autres, apprivoisons-les. Le regard extérieur doit nous galvaniser, pas nous contenir dans cet esprit timoré qui nous empêcherait d'avancer.

Croyez en vous. J'essaie de croire en moi.

Bonne journée. Soyez heureux.

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 20:40

Bonsoir à tous,
cet article fait suite à celui intitulé "Misère et désillusion !"

Sans me faire grande violence _ en définitive _ j'ai regardé l'émission Thalassa hier soir.
Que dire ...?
Mes craintes étaient fondées. Je ne m'apesantirai pas sur le sujet, j'imagine que nous étions des millions devant le petit écran. Je ne me souvenais pas à quel point la culture Coranique dictait le quotidien des Sénégalais.
Pas un seul sourire.
Je n'ai pas vu un seul sourire durant tout le reportage si ce n'est celui qui défigurait le Talibé qui partait vers l'inconnu, en fuyant un sinistre quotidien. Pour trouver quoi ? Labeur, labeur, labeur.
Que subsiste-t-il de cette horrible séquence ? Les coups assénés par un jeune adulte à ce garçonnet qui, du haut de ses six ans, oubliant les phrases du Coran, n'a trouvé refuge que dans des pleurs qui ne lui sont d'aucun secours...
La souffrance incarnée ! Voici ce que m'a inspiré ce fils oublié, vêtu de haillons, passant son temps entre la culture du Coran et la mendicité sur le port de M'bour quand son homologue Français réclame à ses parents le dernier Petshop ou le jeu DS à la mode.
Le monde marche-t-il de travers ? Non, bien entendu.
Nous sommes humains et méprisons l'échec. Nous n'avons que faire des misérables de M'bour et plus généralement de tous les M'bour du monde. Seuls importent la convalescence d'une Loana en mal de célébrité ou les déboires de nos "people" face à la justice.

Le malheur n'est qu'un zapping que l'on refoule en appuyant sur le bouton de la télécommande !

Bonne soirée à tous.

Zappons, vivons, pensons, témoignons mais surtout, n'oublions pas...

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 21:40

Quel choc ! En cette douce période de vacances, tranquillement installé autour d'une table à partager un verre avec ma moitié (nota bene : ce n'était pas un demi !), j'ai découvert, effaré, la bande-annonce d'une émission en prime time prévue demain soir.
Il y était question du Sénégal, le pays que jai visité en août 1988, à l'aube de mes quatorze ans. J'ai vécu trois semaines hors du temps, à bien des égards... Aujourd'hui, nombreux sont les souvenirs qui me reviennent ponctuellement. Le village de M'bour résume à lui seul le bien-être dans lequel je m'étais enveloppé pendant le séjour : luxe, exotisme, farniente, oisiveté, jouir du bonheur présent.
Les calendriers les plus récents indiquent que nous sommes en 2009. Où donc est cette fameuse piscine bordée de cocotiers, où sont les alléchants buffets de mets promis aux occidentaux bien portants quand l'on apprend que des enfants _ des enfants ! _ mendient dans les rues de M'bour ? 

La pauvreté, la misère, les immondices !

On est bien loin de ma vision de M'bour. Malheureusement, je sais que l'image que je conserve précieusement de cette période est tronquée.
La réalité est cruelle, elle est celle de l'Afrique d'aujourd'hui comme elle fut déjà celle d'hier, que l'on évite précautionneusement de montrer à ceux qui vivent dans l'opulence. Certes, je ne suis pas le Candide de Voltaire car, si le Sénégal m'a inspiré l'écriture de mon premier roman, il ne m'a cependant pas ôté toute clairvoyance. C'est cette même clairvoyance qui m'a explosé au visage ce soir.
Je ne sais encore si j'aurai le courage de regarder Thalassa demain soir ?... Comment peut-on encore parler d'égalité entre les peuples lorsque l'on fuit une réalité qui nous incommode ?

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 15:28

Du premier cri jusqu'au dernier souffle, ce compagnon est omniprésent. Certains courent après, d'autres le perdent. S'il est parfois recherché, il file et demeure insaisissable.
Narcisse s'est mis en tête de lutter contre son influence.
Tentative vaine. Il a raison de tout.
Vivons le jour présent car demain est aujourd'hui quand aujourd'hui est sur le point de devenir hier.

... Ce compagnon, c'est... le Temps !


Ce que j'en pense, en définitive : vivons intensément. S'il altère l'éclat de notre beauté, le Temps ne peut rien contre le rayonnement de notre âme...

A bientôt.

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 21:08

Bonjour à tous,

S'agissant d'une pensée romancée, le Texte qui va suivre tient à vous faire savoir que "toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence" mais concède par la même occasion que cela serait particulièrement étrange que "vous ne soyez pas tentés par quelque association d'idées"...

Chronique de la bêtise ordinaire

L'être humain entretient sa richesse de par son identité et sa variété culturelle. C'est notamment ainsi que l'on a su, bon an mal an, évoluer à travers les époques.
Aujourd'hui, dans les premières années d'un vingt-et-unième sicèle qui éclaboussent le monde de ses limites, il n'est pas rare de rencontrer des individus exceptionnels. Qualifier quelqu'un d'exceptionnel n'est pas l'assurance d'être confronté à un homme ou une femme inestimable. Il ou elle fait simplement exception au sein d'un groupe. Je voudrais m'attarder ici sur une catégorie socio-professionnelle de plus en plus représentée dans tous les corps de métier : les idiots ou les crétins !
Il y en a de toutes sortes mais, à mon sens, les plus dangereux sont ceux qui ne peuvent s'empêcher d'avoir une haute opinion de leur personne.
"Vous êtes de sombres incapables mais je saurai tirer la substantifique moelle de vos cerveaux primaires..."
Mince ! Si l'on côtoie un agrégé de philosophie, un ingénieur (vous avez vu comment "ingénieur", immédiatement, force le respect ?!?) ou un académicien, la critique semblera moins acerbe. Mais quand celle-ci provient d'un abruti, comment doit-on réagir ? Je lui saute à la gorge ? Je critique son physique ? (non, on a dit : pas le physique!)

... Rien de tout cela, bien au contraire. Je crois, pour l'heure, avoir trouvé une solution qui sied aux deux parties en présence. Je souris négligemment à ce funeste ignare, j'acquiesce volontiers lorsqu'il me sort des énormités.
Cette situation est temporaire, il n'occupera pas toujours ces hautes fonctions dans la société. Il y a de bons chefs. Le mien n'est pas trop mal, par exemple ! Je vaux mille fois plus que ce super chef qui n'en a que le nom, c'est suffisamment rassurant, ça !

Revigoré, rasséréné, prêt à croquer la vie à pleines dents, un doute, à l'heure où je vous écris, vient pourtant de m'envahir :

"ceux qui m'écoutent en me souriant, que pensent-ils de moi ???"
(long soupir).

 

 

Le Texte vous remercie de l'avoir parcouru jusqu'à son terme et vous souhaite une bonne soirée...

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 14:21

 



Quotidiennement ou du moins régulièrement, on est tous amené à le dire ou à le penser. "Je n'y arrive pas !"... Pourquoi se prend-on la tête avec son conjoint ? Pourquoi mon chef ne m'octroie-t-il pas une augmentation ? Pourquoi ne suis-je pas reconnu pour ce que je suis ? "Je ne gagne jamais au loto". Pourquoi y arrive-t-il et pas moi ? "J'ai pas de bol !"

La malchance, la déveine !

Et puis ce matin, je suis sorti. J'ai croisé la Vieillesse, la Solitude, la Pauvreté, le Handicap, la Maladie, la Souffrance... Tous ces personnages m'ont contemplé, un sourire fatigué éclairait un tant soit peu leur visage éprouvé.

J'ai pas de chance, je suis malheureux ? Sais-je encore ce que cela signifie ?
J'ai pas de chance, je suis malheureux ? Non, car ceux qui le sont assurément parviennent à sourire à la Vie. Je le peux également. Je n'ai pas le droit de céder aussi facilement. L'égoïsme m'a aveuglé. Que doit-être le plus important ?

La Vie. Avec son lot de petits tracas... et ses grands bonheurs.

Relativisons. Expérimentons. Ressentons. Comprenons. Vivons.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 18:25

Bonjour à tous,
le titre de cet article est probablement le sentiment qui nous anime lorsque nous nous présentons face à la feuille blanche. L'inspiration ? L'écrivain, le romancier, le poète, l'artiste n'est rien sans elle.
Pour ma part, je me considérerai davantage comme un artisan des mots. Je les sélectionne, les mets bout à bout, tente d'écrire une histoire cohérente pour mon plaisir et celui du lecteur.
Ensuite, c'est le lecteur qui peut, par son accueil, nous considérer comme un artiste. Mais que le chemin semble long ! Parcourons-le, on verra bien ce que l'on trouvera à son terme.


Et vous, êtes-vous inspirés ?

Bon samedi à vous.
A bientôt.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 12:25
Bonjour à tous,
aujourd'hui, j'ai envie de vous faire part de ma devise. Celle-ci est la suivante :

"Je suis ambitieux, pas prétentieux."

Et vous, quelle serait votre devise (personnelle ou existante), la phrase que vous aimez prononcer (sans tomber dans le vulgaire !) et qui vous correspond le mieux ?

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 12:46
Bonjour à tous,
j'espère que les extraits que j'ai diffusés sur la communauté "plaisir d'écrire" vous aura plu et invité à en savoir plus sur mon premier roman.
Dernièrement, j'ai évoqué dans mon blog mes projets et plus particulièrement la rédaction de mon second manuscrit : LE VOYAGE DE GUILLAUME.
J'avais notamment indiqué que le thème de départ était le réchauffement climatique, sujet plus que jamais d'actualité.
Concrètement, cela fait plusieurs décennies que certains affirment leur intérêt autour de la réflexion sur les effets de nos activités sur la santé de notre chère planète. Je n'ai pas spécialement envie de débattre jusqu'au bout de la nuit là-dessus car j'estime ne pas être assez qualifié. Néanmoins, partant de ce postulat, j'ai imaginé que, malgré tous nos efforts, le Mal s'étant répandu si insidieusement, il nous allait falloir penser à toute autre alternative.
Je souhaite que, si dans les mois à venir, mon manuscrit appelle l'attention d'un éditeur, vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi, j'en aurais eu à l'écrire.

Il y a, en règle générale, des thèmes qui suscitent l'émotion, la réflexion voire le dédain et l'indifférence. Ainsi va la vie et nos sociétés. L'existence et les exigences auxquelles nous nous astreignons, bon gré mal gré, nous poussent vers une forme d'individualisme. Dès lors, on se moque de l'altérité et part du principe que ce qui est bon pour moi, ne le sera pas nécessairement pour autrui, mais me satisfera de manière évidente.
Si l'on ne fait pas preuve d'un peu plus de solidarité entre les hommes, les grands de ce monde pourront imaginer les remèdes aux maux qui ravagent notre sol, leur entreprise se soldera par un échec retentissant. J'avoue humblement ne pas savoir aujourd'hui comment faire évoluer les mentalités _ le peut-on seulement ? _ mais prenons conscience de l'importance de ce péril. Les revues scientifiques, quotidiens régionaux ou nationaux, nous bombardent d'articles plus ou moins convenus qui, associés les uns aux autres, déprécient la portée dramatique du réchauffement climatique. D'autres mènent des études prospectives aux premières conclusions alarmantes.
Aujourd'hui, tout va bien (en quelque sorte !) ; mais demain ? Demain, c'est dans dix, vingt, trente ou quarante ans. Certains ne seront plus là. D'autres auront vieilli, leurs enfants également. Et après ? Soit l'on se contrefiche de l'environnement dans lequel notre proche descendance (petits-enfants !) sera contrainte d'évoluer et de survivre, soit l'on prend toute la mesure du problème. La réflexion se doit d'être globale et non toucher une minorité d'illuminés qui se débatterait dans des mesures restrictives.
La fatalité n'existe pas. A nous de changer la réalité de demain.

Merci et à bientôt.
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