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  • : LE BLOG D'ANTONI
  • : Ce blog vous permet de découvrir mon premier roman et plus généralement ma passion pour l'écriture.
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 21:40

Quel choc ! En cette douce période de vacances, tranquillement installé autour d'une table à partager un verre avec ma moitié (nota bene : ce n'était pas un demi !), j'ai découvert, effaré, la bande-annonce d'une émission en prime time prévue demain soir.
Il y était question du Sénégal, le pays que jai visité en août 1988, à l'aube de mes quatorze ans. J'ai vécu trois semaines hors du temps, à bien des égards... Aujourd'hui, nombreux sont les souvenirs qui me reviennent ponctuellement. Le village de M'bour résume à lui seul le bien-être dans lequel je m'étais enveloppé pendant le séjour : luxe, exotisme, farniente, oisiveté, jouir du bonheur présent.
Les calendriers les plus récents indiquent que nous sommes en 2009. Où donc est cette fameuse piscine bordée de cocotiers, où sont les alléchants buffets de mets promis aux occidentaux bien portants quand l'on apprend que des enfants _ des enfants ! _ mendient dans les rues de M'bour ? 

La pauvreté, la misère, les immondices !

On est bien loin de ma vision de M'bour. Malheureusement, je sais que l'image que je conserve précieusement de cette période est tronquée.
La réalité est cruelle, elle est celle de l'Afrique d'aujourd'hui comme elle fut déjà celle d'hier, que l'on évite précautionneusement de montrer à ceux qui vivent dans l'opulence. Certes, je ne suis pas le Candide de Voltaire car, si le Sénégal m'a inspiré l'écriture de mon premier roman, il ne m'a cependant pas ôté toute clairvoyance. C'est cette même clairvoyance qui m'a explosé au visage ce soir.
Je ne sais encore si j'aurai le courage de regarder Thalassa demain soir ?... Comment peut-on encore parler d'égalité entre les peuples lorsque l'on fuit une réalité qui nous incommode ?

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commentaires

S
Hier séjourné sur le territoire de Djibouti, j'y ai vu maintes fois des scènes qui font réfléchir. Ils avaient si peu et pourtant tant à donner. Depuis notre retour à mon mari, mes enfants et moi, nous relativisons beaucoup de choses et avons enfin compris que nous étions loin d'être malheureux.
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A
<br /> Salut Sandrine,<br /> je repense parfois à ce reportage qui en rappelle tant et tant d'autres. Je suis néanmoins conscient qu'il n'y a pas besoin d'aller si loin pour affronter la misère tant elle est près de nos portes<br /> respectives.<br /> Merci pour ton commentaire et au plaisir de te retrouver prochainement.<br /> Bon week-end ensoleillé (croisons les doigts !!!)<br /> Amicalement.<br /> Antoni.<br /> <br /> <br />
K
Tout à fait d'accord,et hèlas vrai dans bcp de pays africains l'arrière de la carte postale est souvent révoltante....<br /> krismalo
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L
Peut-être faudrait-il parler de laidgalité, on voudrait ceci, cela, et surtout que d'autres que soi s'en chargent.
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A
Je connais un sympathique réalisateur guinéen, Cheik Camara. Son dernier film "Il va pleuvoir sur Conakry" présente une nouvelle image de l'Afrique, plus positive et orientée vers l'avenir. Mais malheureusement, il y a tant à faire et tant d'obstacles à lever!<br /> Bonne journée à toi.
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A
<br /> Merci Alain pour cette riche contribution, une fois de plus !<br /> <br /> <br />