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  • : LE BLOG D'ANTONI
  • : Ce blog vous permet de découvrir mon premier roman et plus généralement ma passion pour l'écriture.
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 21:00

 

 

Challenge anglais

 

Les écuries d'Augias :

      

4ème de couv' :

Les Romains et les Grecs ont eu leur grand héros : Hercule. Les temps modernes ont leur grand détective : Poirot. Mais si Hercule se distinguait par sa force prodigieuse, Poirot, lui, est un cérébral _ les petites cellules grises... Comme son illustre prédécesseur, il va nettoyer les écuries d'Augias, dompter le taureau de Crète, capturer Cerbère... et autres besognes éreintantes. Mais sans bouger un muscle. En réfléchissant. De là à dire que ses exploits surpassent ceux du mythique colosse, il n'y a qu'un pas. Que Poirot hésite à franchir. Après tout, il n'est que l'éblouissant successeur d'un demi-dieu...

Mon avis :

126 pages. Roman publié en 1947.

126 pages pour six intrigues reprenant les travaux d'Hercule, c'est peu. Et c'est d'emblée mon petit regret vis-à-vis de ce livre car je pense que certaines histoires auraient mérité d'être développés un tant soit peu. L'immense Agatha Christie avait probablement matière à nous tenir davantage en haleine.

Ceci excepté, j'ai trouvé cette lecture assez sympathique tant cela me semblait évident de rapprocher les deux héros, au-delà de leur prénom commun. La comparaison est osée mais Poirot n'est-il pas le plus grand détective de tous les temps, après tout ?

De la même façon, ce n'était pas évident de transposer les travaux d'Hercule en Angleterre au vingtième siècle. Pari dans l'ensemble réussi même si, pour les raisons que j'ai évoquées plus haut, cela aurait pu être plus long et, quitte à moderniser le mythe, pourquoi ne pas l'avoir fait dans son ensemble ? Avec six aventures, c'est six de moins que l'original !!! Gourmandise, quand tu nous tiens ! 

Tiens, je viens de me documenter sur la toile, il apparaît que la première publication (1947) faisait état d'un recueil des douze aventures d'Hercule Poirot, intitulé Les travaux d'Hercule !!! Etonnant

Les écuries d'Augias comprennent, outre l'épisode du même nom, Le taureau de l'île de Crète, Les chevaux de Diomède, Les troupeaux de Geryon, Les pommes d'or du jardin des Hespérides et La capture de Cerbère.

Comme je connais mal les épreuves qu'a surmontées le héros Grec, les titres de chaque intrigue ne m'ont pas semblé évidents (dans leur transposition moderne) mais j'avoue une petite préférence pour Le taureau de l'île de Crète (l'histoire de la lente vengeance d'un homme sur un fils soupçonné de démence) et La capture de Cerbère (Poirot y croise une vieille amie, propriétaire d'un restaurant dans lequel un trafic de drogue semble se développer. Un chien terrible garde l'entrées des cuisines. Le détective belge, assisté de l'inspecteur Japp, saura-t-il y faire face ?)

En résumé, je vous recommande cette lecture si vous voulez vous essayer au petit jeu des comparaisons mythologico-policières...!

 

Enna a lu ce livre dans le cadre du challenge GSTL, édition 2011. Le temps passe !

 

Ma note : 3.5 / 5.

 

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Black Coffee :

      Black-coffee.jpg

4ème de couv' :

Une demeure isolée dans la campagne anglaise. Un physicien et atomiste de renom, sir Claud Amory, qui vient de mettre au point une redoutable invention guerrière. Autour de lui, son fils Richard et Lucia, sa bru, désargentés et qu'il maintient sous une tutelle autoritaire ; sa soeur, son secrétaire, le valet de chambre et un mystérieux médecin italien de passage.

Voilà ce que découvre Hercule Poirot, invité par le savant, à son arrivée à Market Cleve. Sans oublier, bien sûr, Claud Amory lui-même. Mort empoisonné, après la disparition de la formule...

 

Mon avis :

221 pages. Roman publié en 1999.

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre (si l'on fait exception de la chronique de l'un des participants au challenge il y a quelques mois ; vous apprendrez l'identité de la personne en question en fin d'article !).

Je me suis vraiment laissé porter par cette intrigue. A mon sens, Black coffee est un roman sous-côté dans l'oeuvre d'Agatha Christie. Tous les ingrédients du succès sont réunis. Un personnage porteur d'un message ou d'un secret (ici, en l'occurrence, il s'agit d'un physicien qui a mis au point une formule permettant de décupler le pouvoir destructeur d'une arme) ; une situation de huis-clos (tous les protagonistes se retrouvent enfermés dans une salle) ; une mort mystérieuse (notre fameux physicien). Tout porte à croire que le coupable est connu d'avance ? La réponse semblera évidente au commun des mortels (dont je fais partie !). Oui, mais c'est sans compter la perspicacité d'Hercule Poirot, le plus grand détective de tous les temps.

 

 

Le temps des questions :

Qui diable avait intérêt à s'approprier la formule du physicien ? Par extension, pour quelle raison était-il devenu nécessaire de se débarrasser de sir Claud Amory, le vol de la formule ne suffisait-elle pas au bonheur de son nouveau propriétaire ? Comment justifier la présence inopportune à Market Cleve du docteur Carelli, alors qu'il ne s'agit pas du docteur attitré de la famille Amory ? Pour quelle raison Lucia, la femme de Richard, a-t-elle plongé un comprimé de scopolamine dans l'un des cafés servis après le denier repas pris par sir Claud Amory ? Est-elle la meurtrière que recherche le petit détective Belge ? Et si la réalité se voulait autre, qui est le coupable parmi la famille Amory, le personnel de sir Claud et le docteur Carelli ?

Mes amis, vous ne le découvrirez qu'en vous mêlant à l'enquête d'Hercule Poirot et du capitaine Hastings...!

 

Jusqu'ici, il n'y a rien qui vous choque ? Non ? Sûr ? La date de parution du roman, peut-être ? 

Antoni, tu craques ? 1999 alors que cette pauvre Agatha nous a quittés en 1976. Je vous rassure tout de suite : ce n'est pas une erreur.

En effet, à la base, Black Coffee était une pièce de théâtre ! Le huis-clos induit dans cette aventure d'Hercule Poirot, dès lors, ne vous surprendra pas outre-mesure. Cette pièce de théâtre a donc subi une transformation en 1999, à la demande de l'éditeur, sous la plume du romancier Australien Charles Osborne (ironie de l'histoire : le jeune Charles Osborne, aujourd'hui âgé de 86 ans, a joué dans la pièce du même nom, qu'il novellisera donc quelque quarante années plus tard). Déconcertant, non ?

 

Sharon a lu ce roman dans le cadre du challenge GSTL, édition 2012.

 

Ma note : 5 / 5.

 

Ces deux romans, lus dans le cadre du challenge AGATHA CHRISTIE, organisé par George et du challenge GOD SAVE THE LIVRE, sont les 3ème et 4ème romans lus depuis le début de l'année.

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 12:54
 
 
 
 
Challenge anglais
 
 
    
DRAME EN TROIS ACTES 
 
4ème de couv' :
Bizarre, tout de même, ce décès subit du pasteur Babbington, au moment où il vient de tremper les lèvres dans un cocktail... Rien pourtant ne permet de conclure à un meurtre, d'autant que le pasteur était apprécié de tous. Hercule Poirot ne commencera à froncer les sourcils qu'après un deuxième décès, dans des circonstances analogues : celui d'un médecin, Sir Bartholomew Strange, présent lors du premier. Il faudra une troisième disparition pour que le détective commence à deviner un truquage cyniquement organisé pour détourner l'attention des enquêteurs.
 
 
Mon avis :
254 pages. Roman publié en 1934.
Drame en trois actes : une enquête policière dans un théâtre, un cinéma ? Que nenni ! En revanche, Charles Cartwright, un acteur reconnu, présent lors du premier meurtre va prendre les rênes d'une enquête complexe. Il est aidé dans sa tâche par Peter Satterthwaite et mademoiselle Egg Lytton Gore, laquelle n'est pas insensible à ses charmes, malgré leur différence d'âge.  A force de suppositions, les enquêteurs amateurs vont avancer sur la route de la vérité, même s'ils vont trouver sur leur chemin une aide précieuse, en la personne d'un certain Hercule Poirot, le célèbre petit détective belge...
Dès lors _ et même si Hercule Poirot s'efface volontairement pour ne pas contrecarrer les plans de Charles Cartwright qui fait preuve de bonnes déductions depuis le début de l'intrigue _  l'assassin n'a qu'à bien se tenir !!!
Que cherchait-il donc en éliminant un homme d'église ? Et que dire alors du médecin, Sir Bartholomew Strange..?
 
Les deux romans que je viens de terminer (publiés à 28 ans d'écart) sont similaires dans leur architecture, en cela que certaines victimes ne sont pas nécessairement les personnes directement visées par le meurtrier. Etrange, non ???
Dans cet opus, Hercule Poirot va être confronté à un adversaire inédit, le plus cynique qu'il lui ait été donné d'affronter. Ne manquez pas ce duel...!
 
Ce roman a fait l'objet d'une adaptation télé avec Sir Peter Ustinov dans le rôle du meilleur détective de la planète et Tony Curtis dans le rôle de Charles Cartwright.
 
Ce qu'en ont pensé d'autres lecteurs : Cacahuète, (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, édition 2011), Sharon (également lu dans le cadre du même challenge).  
 
Ma note : 4 / 5. 
 
 
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    LE MIROIR SE BRISA  
 
4ème de couv' :
Qu'avait vu Marina Gregg ? Qu'avait-elle vu un instant avant la mort de Mrs Babcock ?
Elle regardait fixement le mur, près de l'escalier, et son visage s'était soudain crispé de terreur. Puis elle s'était ressaisie pour retourner, souriante, à ses invités. Mrs Babcock avait pris un cocktail... et tout s'était enchaîné très vite. On avait d'abord cru à un étourdissement, à un malaise cardiaque... Quelques minutes plus tard, elle était morte... empoisonnée... Mais pourquoi ? Pourquoi Heather Babcock, une si brave femme toujours prête à rendre service ? Evidemment, elle aimait fourrer son nez partout, mais de là à... Qu'avait donc vu Marina Gregg ? 
 
 
Mon avis :
253 pages. Roman publié en 1962.
Ce roman, très connu, met en scène l'un des personnages récurrents des romans policiers d'Agatha Christie, j'ai nommé... Miss Marple. C'est la seconde fois que je parcours un livre dans lequel Jane Marple apparaît. La première expérience s'était soldée par un échec relatif. La preuve, j'ai déjà oublié le titre du roman en question, dans lequel l'héroïne chère à son auteur arrivait comme un cheveu sur la soupe, à quinze petites pages du dénouement. Cette fois-ci, je suis... juste un peu mitigé.
Miss Marple arrive rapidement (ouf !). Elle coule des jours heureux chez elle, à Sainte-Mary Mead. Elle est, pour l'occasion, entichée d'une aide à domicile, Miss Knight, qui l'infantilise à l'excès. La seule fois qu'elle sort enfin de son lieu de villégiature et se défait de l'emprise de Miss Knight, c'est pour être secourue par une certaine Heather Babcock, une femme ayant le coeur sur la main et... la langue bien pendue. Malheureusement, cette dernière va mourir, victime d'un empoisonnement lors d'une réception donnée à Gossington Hall par le couple Jason Rudd - Marina Gregg. La stupéfaction passée, l'enquête est menée par l'inspecteur de la ville, lequel ne trouve pas mieux d'aller chercher conseil chez... Miss Marple !!! Je vais, à ce propos, vous faire un aveu. Je ne me souviens déjà plus de l'identité de l'inspecteur en question. Preuve que le pauvre homme a littéralement été éclipsé par l'aura de la vieille dame !
Comme souvent chez Agatha Christie, les suspects se succèdent (le meurtre d'Heather Babcock n'est-il qu'une façade ?), les faits s'amoncellent avant que la vérite n'éclate finalement. Qui donc va délier ce sac de noeuds ? Allez, réfléchissez quelques secondes !  
Le dénouement de l'intrigue n'est pas si convenu que cela ; pour autant, ce n'est pas la grosse surprise qui prédomine lorsque l'on apprend le nom de l'assassin. Dommage ! Je vous recommande cette lecture, sans plus...
 
Ce roman a fait l'objet d'une adaptation cinématographique (avec, au casting, Elizabeth Taylor, Rock Hudson, Tony Curtis (encore lui !), Geraldine Chaplin, Kim Novak et Angela Lansbury, dans le rôle de Miss Marple), objet de la bande-annonce qui suit :
 
 
   
   
Envie de savoir ce qu'en ont pensé d'autres lecteurs ? Je vous en prie, c'est ici :  Enna (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, édition 2012), George (également lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE mais édition 2013),
 
Ma note : 3 / 5. 
 
Ces romans, lus dans le cadre du challenge AGATHA CHRISTIE, organisé par George et GOD SAVE THE LIVRE sont les 26ème et 27ème romans lus depuis le début de l'année.
 
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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 21:00

 

   

 

Poirot joue le jeu 

 

4ème de couv' :

Tout a été prévu dans les moindres détails. Oh ! Bien sûr, le choix des protagonistes n'a rien de follement original. On n'échappera ni à la somptueuse idiote aux décolletés vertigineux ni au maître d'hôtel sinistre et compassé. Mais après tout, les vieilles recettes ont fait leurs preuves. Munis d'un premier élément de solution, les concurrents devront se débrouiller pour trouver victime, arme du crime, assassin et mobile. Et le gagnant se verra remettre un prix des mains mêmes de l'illustre Hercule Poirot. Joli programme, non ?
Pourvu que les talents du meilleur détective du monde ne soient pas requis pour une tâche moins anodine...

 

Mon avis :

249 pages. Roman publié en 1956.

Bon : j'imagine que l'on ne peut pas gagner à tous les coups. Je ne parle pas d'Hercule Poirot mais de moi. Modestement. En effet, je n'ai pas accroché à cette nouvelle intrigue policière. Tout s'articulait autour d'une romancière, désireuse d'organiser, le temps d'un week-end, un cluedo inoffensif sur le domaine de George Stubbs. Sauf qu'Ariadne Oliver elle-même n'aura jamais imaginé que la fausse victime en devienne finalement une vraie !!! Comme souvent avec Agatha Christie, les suspects se multiplient. L'un est même pris à défaut par le célèbre petit détective belge ; il finira même par s'enfuir, cédant face aux accusations d'Hercule Poirot. Petite précision : il s'enfuit, on ne le reverra plus, alors que ce n'est pas lui l'auteur de l'assassinat ?!?

 

L'intérêt est alors allé déclinant. J'ai trouvé l'enquête lente, sans la saveur d'un Hercule Poirot incisif. On a même plutôt l'impression que le célèbre détective est complètement désorienté par la tournure des événements. La morale est sauve car _ cela va de soi ! _ le grand Hercule Poirot reconstituera finalement le puzzle de ce crime.

Comme suggéré plus haut, je me suis ennuyé. Et lorsque j'ai enfin connu l'identité de l'assassin, je n'y étais déjà plus. Dommage !

 

Alors, ce n'est pas parce que je n'ai pas apprécié cette lecture que je ne vais pas vous orienter vers les billets d'autres lecteurs : Sharon (un des mille livres qu'elle a lus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE !!!) et MrsB (qui l'a lu en VO dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE).

 

Ma note : 2 / 5.

 

 

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Les indiscrétions d'Hercule Poirot 

 

4ème de couv' :

« Richard Abernethie est décédé brusquement chez lui d'une crise cardiaque. »

C'est ce qu'ont écrit les journaux. Tous les proches sont accourus pour les obsèques et tout se serait passé très correctement si cette écervelée de Cora n'avait bêtement demandé : « Il a bien été assassiné, n'est-ce pas ? »

Cette question incongrue jette, évidemment, un froid dans la réunion de famille. Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain, par une main anonyme sur le crâne de la bavarde, et un peu d'arsenic fourré dans le gâteau de sa dame de compagnie, justifieront l'intervention d'Hercule Poirot. Son fameux sens de la déduction prouvera que la petite question de Cora n'était pas si sotte... 

 

 

Mon avis :

252 pages. Roman publié en 1953.

Vous savez quoi ? Je préfère nettement qu'Hercule Poirot ne joue pas trop le jeu mais qu'il se montre particulièrement indiscret !!! Tout commence par la mort de Richard Abernethie, une mort normalement naturelle qu'une malencontreuse déclaration de Cora Lansquenet va rendre suspecte. Alors, quand celle-ci meurt à son tour, le crâne fracassé par plusieurs coups de hache, le doute n'est plus permis : un assassin rode dans le secteur, prêt à éliminer celles et ceux qui se dressent sur son chemin. Le travail de deuil, issu des funérailles de Richard Abernethie, est devenu impossible...

Quel sinistre but poursuit l'assassin ? Et, que penser de lui lorsqu'il s'attaque à cette brave madame Gilchrist, une dame de compagnie entièrement dévouée à son ancienne maîtresse, miss Lansquenet ? Echappera-t-elle à la mort par empoisonnement ? Le meurtrier figure-t-il parmi la famille ou les proches de la victime présents lors des funérailles ? L'appât du gain est-il, comme souvent, l'unique mobile du, voire des meurtres ?

J'ai, ici, retrouvé le détective belge tel que je l'apprécie. Suffisant, parfois arrogant, et n'hésitant pas à voir sa réputation écornée par des protagonistes pas très aux faits de ses récents exploits. Et puis, il surgit finalement pour délivrer la vérité et faire appréhender l'assassin. A propos, vous voudriez sans doute savoir qui a réduit au silence Cora Lansquenet ? Comme je ne suis pas une "balance", il vous faudra, pour ce faire, prendre connaissance des indiscrétions d'Hercule Poirot...!

 

Ma note : 3.75 / 5. 

 

 

Ces romans, lus dans le cadre des challenges AGATHA CHRISTIE, organisé par George et GOD SAVE THE LIVRE, organisé par Him-même et Moi-self, sont les 17ème et 18ème romans lus depuis le début de l'année.

     

Challenge anglais

 

 

 

 

 

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 20:11

 

 

 

Challenge anglais

 

4ème de couv' :

Lady Edgware ne supporte pas la contradiction. Et son mari lui donne bien du souci. D'abord, il a un caractère impossible. Ensuite, il refuse de divorcer. Très ennuyeux... Car lady Edgware a justement l'intention de se remarier. Que faire ? Mais charger Hercule Poirot de la débarrasser du gêneur, bien sûr ! N'est-il pas le grand spécialiste des affaires criminelles ? Lady Edgware aurait tendance à confondre tueur à gages et détective que Poirot n'en serait pas autrement surpris. Mais peu importe, après tout. Puisque le mari a fini par se résigner. Il vient d'avoir la bonne idée de mourir. Assassiné. Contrariant, lord Edgware ? Les femmes sont ingrates...

 

 

 

Mon avis :

247 pages. Roman publié en 1933.

Me voici de retour avec la lecture d'un roman de la star incontestée du roman policier. Ce roman met en scène son plus célèbre détective : Hercule Poirot.

Lady Edgeware est une femme surprenante. Lorsqu'elle se retrouve en présence du plus grand détective de la planète, plutôt que de le couvrir d'éloges comme chacun ferait légitimement, elle le prie de bien vouloir lui rendre un service absolument inattendu : éliminer son mari. Et peu importe le moyen. En effet, Lady Edgeware est, pour l'heure, dans une situation embarrassante. Elle se languit de son mariage raté avec Lord Edgeware et rêve de convoler en justes noces avec le duc de Merton, un excellent parti outre-Manche. Comment faire alors que Lord Edgeware a, six mois auparavant, émis une fin de non-recevoir à sa requête ? Car rien ne dit que Hercule Poirot, s'il est celui qu'aucun mystère prétendu irrésolvable ne rebute, ne soit en mesure de trouver un compromis capable de contenter deux êtres que tout oppose dorénavant.

Il doit être écrit que le petit détective belge peut renverser toutes les montagnes car Lord Edgeware va se montrer très coopératif avec lui et, pour cause : il avait déjà accepté lorsque son épouse l'avait sollicité en ce sens. Mais le courrier d'acceptation ne sembla jamais être parvenu à sa destinataire...!

Tout est bien qui finit bien. Ne reste plus qu'à signer les documents scellant leur désunion !!! Sauf que Lord Edgeware ne les signera jamais, dans la mesure où il se fit assassiner avant même d'en avoir la possibilité.

 

Qui est donc Lady Edgeware, plus connu sous le nom de Jane Wilkinson, la célèbre actrice de renommée mondiale ? Comment s'est-elle retrouvée en contact avec Carlotta Adams, une autre actrice (de moindre envergure) qui l'imite à la perfection, la ressemblance physique déroutant même la principale intéressée ? Que s'est-il passé cette fameuse soirée quand, Lady Edgeware, invitée à une réception en présence d'une dizaine de convives, s'est soi-disant éclipsée lors d'un intermède afin de rendre visite à son futur ex-époux, alors que personne ne remarqua son absence dans l'assistance ? Qui donc a mis fin aux jours de Lord Edgeware ? De quoi parle exactement la lettre que Carlotta Adams a fait parvenir à sa soeur en Amérique, révélant qu'elle va prochainement recevoir une somme substantielle en l'échange d'un rôle qu'elle devra tenir lors d'une représentation unique ? A qui profite le crime ? Sa fille unique, Géraldine, qui l'a toujours haï ? Son neveu Bryan, qui devint ainsi le nouveau Lord Edgeware ?

Comme souvent, avec Agatha Christie, les suspects ne manquent pas. Mais, comme toujours, Hercule Poirot, assisté ici de l'impeccable Hastings, tirera le voile sur cette affaire que je vous engage à lire... à défaut de vous en révéler les nombreux secrets.

 

Vous êtes déçu(e)(s) par mon manque de sollicitude ? Je pourrais tenter d'y remédier en vous invitant à parcourir les articles suivants (mais pas sûr que vous en appreniez davantage sur l'identité du meurtrier !!!) :

Enna, (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE), George (également lu dans le cadre du challenge), Sharon (également lu dans le cadre du challenge). Si d'autres personnes ont lu cet ouvrage, qu'elles se manifestent auprès de moi, j'ajouterai volontiers des liens vers leurs articles respectifs.

    

 

Ma note : 4 / 5.

 

 

Ce livre, lu dans le cadre des challenges AGATHA CHRISTIE, organisé par George et GOD SAVE THE LIVRE - édition 2013 organisé par... moi, est le 4ème roman lu depuis le début de l'année.

 

 

 

 

 

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 13:33

 

Challenge anglais

 

 

Dix petits nègres

 

4ème de couv' :

L'île du Nègre... Que de bruits courent sur son nouveau propriétaire... Richissime yankee, star hollywoodienne, ou bien encore l'Amirauté britannique ? Bref, quand tous les dix - du juge au play-boy, sans oublier la secrétaire - reçoivent cette invitation à passer des vacances sur l'île, aucun d'eux n'hésite à accourir... Mais là-bas, dans la somptueuse demeure, personne... sauf, bien entendu, cette voix, sur un disque, qui accuse tour à tour chacun des participants... C'est la panique. Alors, au rythme des couplets de la ronde des dix petits nègres, le nombre des invités commence à diminuer. Inexorablement...

 

 

 

 

Mon avis :

256 pages. Roman publié en 1939. Commençons par une lapalissade : si l'on doit illustrer THE classique du roman policier, n'hésitons pas à opter pour ce livre. J'ai adoré, évidemment. Il fait naturellement partie de mes romans préférés signés Agatha Christie, avec le crime de l'Orient-Express.

Plantons le décor, même s'il semble connu du plus grand nombre : un certain monsieur O'Nyme lance une invitation à dix personnes de statuts et horizons différents de sorte qu'ils le rejoignent sur son île. Tous acceptent, intrigués, et prennent place à bord de la petite embarcation les menant sur l'île du Nègre... sur laquelle personne ne les attend ?!? En effet, monsieur et madame O'Nyme, par un empêchement, ne poseront pied sur l'île que le lendemain. Dès lors, ce sont deux des invités, monsieur et madame Rogers, qui assureront le service et pour cause, ils doivent leur présence sur l'île en leur qualité d'employés de monsieur O'Nyme. Après un apéritif de bienvenue, monsieur Rogers, sur la demande écrite de monsieur O'Nyme met en route un disque... dont la voix qui s'en échappe va glacer les sangs de la totalité des invités.

 

La voix accuse tour à tour chacun d'eux d'un meurtre qu'il aurait directement ou indirectement commis. Plaisanterie d'un goût particulièrement douteux ? Les invités, abasourdis, n'ont pas le temps de reprendre leur souffle que Tony Marston s'effondre devant eux, un verre de whisky à la main... Mort par empoisonnement !

 

Que se passe-t-il sur cette île ? Pourquoi n'y a-t-il personne ? Pourquoi les secours n'arrivent-ils pas ? S'il n'y a personne, qui a empoisonné le pauvre Marston ? Partant de ce principe, quels sont ses motifs pour (en suivant scrupuleusement les prophéties d'une comptine enfantine) éliminer tous les résidents de l'île ? Qui soupçonner ? Sur qui peut-on avoir entière confiance ? Et pourquoi diable à chaque mort, une statuette de petit nègre disparaît-elle définitivement de la table de la salle principale ?

Ce livre est un chef-d'oeuvre de la littérature britannique, alors ruez-vous dessus, lisez-le, relisez-le pour la deuxième ou la trentième fois, vous y trouverez toutes les réponses.

 

 

 

Bizarrement, je n'ai pas trouvé de lien direct pour placer ici la bande-annonce de l'adaptation cinématographique du roman. Qu'à cela ne tienne, je vous la propose néanmoins ICI. J'ai un excellent souvenir de ce film même s'il a été largement et très librement adapté, l'intrigue se passant ainsi non plus sur une île mais en plein désert ! A noter la sympathique participation de Charles Aznavour dans un rôle... forcément éphémère !!!

 

Cette chronique ne vous suffit pas et vous aimeriez avoir d'autres avis ? Pas de problème, je peux comprendre. C'est ici : Arlavor le Rouge, Audy, Au fil des pages, Beberes, Emilie, EnigmaIsa1977, IsallysunJamestineJoeKarine:), Kincaid, LivresetpassionsLuna, Naelline (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE), Riz-deux-zzz (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE édition 2011),  

 

 

Ma note : 5 / 5. (bah, c'est un classique, tout de même, m'ssieurs dames !!!)

 

 

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La troisième fille

 

4ème de couv' :

Fermement décidé à jouir d’un repos bien mérité, Hercule Poirot, le roi des détectives, unanimement reconnu comme tel, reçoit la visite d’une jeune femme qui lui déclare qu’il est trop vieux pour l’aider ! Trop vieux, lui ? Non, mais…

 

 

Mon avis :

252 pages. Roman publié en 1966. 

Ce ne sera une surprise pour personne : je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant de tomber dessus dernièrement ! Et j'ai assez vite compris pourquoi. Je n'ai pas aimé. C'est un bon résumé, en somme !!! Voilà, merci, au revoir... Non, je ne peux pas vous faire ça !

 

Une certaine Norma Restarick sollicite les services d'Hercule Poirot pour une affaire de meurtre qu'elle aurait perpétrée avant de se raviser, sous le prétexte obscur que le détective Belge serait trop "vieux" pour lui venir en aide. Intrigué et passablement irrité, ce dernier va mener son enquête, bien aidé par Ariane Oliver, la célèbre romancière, laquelle, apprendra-t-on plus tard, est la personne qui a conseillé à Norma de consulter Poirot !

Toujours est-il que l'on fait progressivement connaissance de plusieurs protagonistes, à commencer par les deux colocataires de Norma, Claudia Reece-Holland et Frances Cary. Un certain David Baker, surnommé Le Paon par Ariane, dont Norma s'est probablement éprise, va semer le trouble dans cette affaire. Artiste peintre de piètre envergure, ses desseins semblent calculés. Et puis, il y a le père de Norma, qui n'avait pas hésité quinze ans plus tôt à abandonner femme et fille pour filer le parfait amour avec Louise en Afrique du Sud (Louise qu'il quitte un an plus tard, cette dernière retournant vivre en Angleterre, dans un appartement voisin de Norma, tiens, tiens !!!)...

 

Bref, on s'y perd un peu sachant que pendant les trois quarts du livre, on en est à se demander si Norma s'est réellement rendue coupable d'un meurtre et si oui, qui en est la victime ?!?

 

Le dénouement vient nous éclairer mais... c'est trop tard ! La mayonnaise n'a pas pris. Petite déception.

 

Gummis a lu ce livre. 

 

Ma note : 2 / 5. 

 

Ces deux livres, parcourus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE que j'organise, sont les 19ème et 20ème romans lus depuis le début de l'année.

 

 

 

Agatha Christie... (Photo: Archives La Presse)

 

 

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 12:39

 

Challenge anglais

 

Le crime de l'Orient-Express :

 

 

4ème de couv' :

Alors qu'il rentre de mission et compte s'arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d'urgence à Londres. On est en hiver et à cette époque de l'année, l'Orient Express roule habituellement quasiment à vide. Pourtant, sans l'aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n'aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s'étaient donné rendez-vous dans ce train ! Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l'assassin de s'enfuir. Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l'enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent !

 

Mon avis :

181 pages. Roman publié en 1934.

J'ai lu ce livre à plusieurs reprises et je dois avouer que je ne m'en lasse pas. A chaque fois, je prends le même plaisir.

L'histoire, vous la connaissez probablement : un meurtre est commis dans le train assurant le trajet Istanbul - Calais. La veille, la victime, se sentant menacée, avait tenté d'engager le détective Belge Hercule Poirot pour enquêter sur les menaces qui pesaient sur lui. Ce dernier lui signifiera une fin de non-recevoir peu de temps avant l'assassinat. Une galerie de personnages se succède alors, venant de tous horizons. Le train bloqué par la neige permet d'arriver à cette conclusion : soit l'assassin a pris la fuite _ éventualité peu probable à cause des intempéries _ soit il se trouve encore à bord.

Qui donc aurait pu vouloir supprimer cet homme ? Quel secret renfermait-il ? Pourquoi donc entend-on parler de l'affaire Armstrong ? Quel est l'alibi pour chacun des douze passagers suspectés ? Comment expliquer autant de coups portés dans l'abdomen avec un degré de violence aussi variable ? Quels sont les liens, parfois obscurs, unissant certains passagers ?

 

Le crime de l'Orient-Express est (et ce ne sera que mon tout petit avis !) THE roman d'Agatha Christie. Tout y est. Mensonges, trahisons, suspicions, confessions sommaires. L'enquête avance alors que le mystère reste entier.

 

Le dénouement arrive enfin et la surprise est de taille. Ce livre a marqué les esprits car je ne crois pas qu'aucun auteur n'ait tenté par la suite de proposer ce genre de résolution d'énigme.

Je ne peux pas en dire beaucoup plus... même si les personnes qui ont déjà lu ce livre me comprennent naturellement.

 

Immense succès littéraire, Le crime de l'Orient-Express a fait l'objet d'une adaptation cinématographique avec Albert Finney, Lauren Bacall, Sean Connery, Anthony Perkins, Ingrid Bergman (Oscar de la meilleur actrice dans un second rôle !!!), Jean-Pierre Cassel (dans le rôle du contrôleur), Richard Widmark, Vanessa Redgrave, Michael York et Jacqueline Bisset. Que des gens pas connus !!!!

 

Pour conclure, je dois ajouter que, si je l'ai lu plusieurs fois, je ne me souvenais absolument pas de la toute dernière phrase du roman. De quoi attiser la curiosité des derniers réticents...!

   

   

 

Retrouvez les avis de Fanfan Latulipe29, Irrégulière, Luna, Ma vision du livre, Oxymores, Reveline (qui l'a lu dans le cadre du challenge) et Sandrine.

 

Ma note : 4.75 / 5.

 

* * * * * * * * * * * * * *

 

Le chat et les pigeons :

 

 

4ème de couv' :

Que de remous dans ce pensionnat de jeunes filles renommé qu'est Meadowbank : des professeurs y trouvent la mort dans des circonstances qui dépassent l'entendement. Le coupable est-il un sadique, ou un membre du personnel ? Les crimes sont-ils liés à la présence d'une jeune princesse orientale ? Y a-t-il une corrélation entre eux et un certain petit paquet de grande valeur qu'on n'arrive pas à retrouver ? 

 

 

Mon avis :

136 pages. Roman publié en 1959.

Je me suis décidé à lire ce roman car il faisait partie d'un roman-double avec Le crime de l'Orient-Express. Autant écrire qu'il doit de m'être attardé dessus de par sa proximité avec son prestigieux voisin. Le chat et les pigeons ne m'a pas intéressé. Roman relativement court, j'ai mis une éternité pour en voir le bout ! L'histoire commence à Ramat, lieu d'agitation politique où une révolution est sur le point de renverser le pouvoir en place. Le prince Ali Yusuf prend la fuite à bord d'un avion, accompagné d'un certain Rawlinson, à qui il confie un petit sac contenant d'innombrables pierres précieuses. Conscient des dangers qui les guettaient, Rawlinson prend la décision de dissimuler le sac dans un objet qu'il place dans les affaires de Mrs Sutcliffe _ sa soeur _ en partance pour l'Angleterre. L'avion emmenant les deux hommes s'écrasera, n'épargnant aucun passager.

L'intrigue se poursuit donc (sans grande transition, dois-je déplorer !) à Meadowbank, une prestigieuse école pour jeunes filles de bonne éducation. Jennifer, la fille de Mrs Sutcliffe ainsi que la princesse Shaila (nièce du prince Ali Yusuf) y sont scolarisées. Ce sont ces deux personnages qui apportent la transition entre Ramat et Meadowbank car j'ai trouvé qu'elle était loin d'être évidente, de prime abord.


S'ensuit la présentation de l'ensemble des professeurs féminins de l'école et d'un aide-jardinier, Adam Goodman, qui se révèle être un agent secret britannique, chargé d'enquêter dans l'ombre sur l'affaire des pierres. Tout se passerait bien si Miss Springer, la professeur de gymnastique, n'était pas retrouvée assassinée dans le pavillon des sports. La pauvre ne sera que la première d'une série à faire les frais d'un meurtrier prêt à tout pour mettre la main sur le petit sac de pierres précieuses.

 

Cette lecture m'a lassé, l'action est présente mais elle n'est faite que de soubresauts. L'inspecteur Kelsey, chargé officiellement d'élucider le mystère, peine à dresser le profil du tueur et l'on a l'impression qu'Agatha Christie décide de l'aider, en faisant appel au flair infaillible d'Hercule Poirot, qui apparaît dans cette histoire 35 pages avant la fin.

En somme, je suis assez déçu. A ne conseiller qu'aux inconditionnels d'Agatha Christie.

 

Retrouvez l'avis d'Enna (la serial reader du challenge qui, elle, a apprécié !!!),

 

Ma note : 2 / 5.

 

Si, par un très désagréable hasard, vous avez lu et chroniqué l'un ou l'autre de ces romans et que votre nom ou pseudo ne figure pas dans cet article, prévenez-moi et je l'ajouterai sans coup férir.

 

Ces deux romans, lus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, sont les 11ème et 12 ème livres que je termine depuis le début de l'année.

 

 

 

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 16:30
 
    Challenge anglais
 
Mort sur le Nil :
 
4ème de couv' :
Ça n'est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l'amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d'être inquiète... Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d'inquiétants personnages, dans une lourde atmosphère de sensualité et de cupidité. Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres : Hercule Poirot.
 
 
 
Mon avis :
254 pages. Roman publié en 1937.
Mon Dieu ! Je me suis aperçu au fil des pages que je ne connaissais pas du tout cette histoire ?!? Incroyable ! Je ne visualisais finalement que des bribes de l'intrigue à travers l'interprétation de Sir Peter Ustinov dans le film éponyme. Et je dois vous avouer la grande fierté qui m'habite au moment de rédiger cet article. En effet, pour la toute première fois, je ne me suis pas fait avoir dans les grandes largeurs par cette brillante Agatha Christie : j'ai rapidement fait le lien entre les meurtres et son ou ses coupables (je n'en dis pas plus !) Toujours largué qu'il était, le Toni, au moment de lire les dénouements des romans policiers. Cette longue période de disette a donc pris fin ce jour. Quel soulagement !
Pour en revenir au plus important _ L'histoire ! _ c'est classique, efficace, déroutant : du Agatha Christie, en somme.
Des personnes venant d'horizons différents montent à bord d'un bateau pour faire une croisière sur le Nil. Rapidement, le lecteur va se rendre compte que des liens unissent quelques passagers, pire il y a des tensions sous-jacentes entre certains individus. Quand Linnet Ridgeway, épouse Doyle, est assassinée peu de temps après que son mari Simon ait été blessé par arme à feu par son ex-petite amie, les soupçons se portent très naturellement sur cette dernière. Hercule Poirot, en vacances et absolument pas en service, va, assisté du Colonel John Race, promener sa moustache et son oeil avisé sur le pont du bateau, bien déterminé à résoudre l'inextricable...
 
J'évoquais, en préambule de cet article, le film tiré de cette oeuvre. Je vous en propose un court extrait ci-après :
 
 
Outre Sir Peter Ustinov, on découvre dans la distribution :
- l'excellent David Niven (John Race), dont je suis fan absolu depuis son rôle "The brain", le cerveau avec Belmondo et Bourvil ;
- Mia Farrow, dans le rôle de Jacqueline de Bellefort, la femme volée de son mari ;
- Lois Chiles, dans le rôle de Linnet Doyle ;
- Le regretté Simon MacCorkindale (Manimal pour les fans des séries des années 80), dans le rôle de Simon Doyle ;
- La plus française des British, Jane Birkin, dans le rôle de Louise Bourget ;
- Angela Lansbury (la détective de la série Arabesque), dans le rôle de Salome Otterbourne.
Vous pensez encore ne pas devoir lire ce livre. Tentons de vous convaincre définitivement par le biais des avis d'autres lecteurs : Marilys, Miss Alfie, Oxymores.
   
 
Ma note : 4 / 5.
  ******************
 
La plume empoisonnée :
 
4ème de couv' :
Le notaire, le médecin, la femme du pasteur : tout le monde y passe, y compris Jerry, un jeune citadin venu achever sa convalescence après un grave accident. La calomnie fait son oeuvre, le doute s'insinue, même si les accusations portées par le « corbeau » semblent extravagantes.Mais lorsqu'une lettre particulièrement odieuse provoque le suicide de l'honorable Mrs Symmington, on est contraint de se dire que l'anonyme, pour mal renseigné qu'il fût, a dû cette fois-ci toucher juste.Alors la petite communauté villageoise de Lymstock entre en ébullition. Et il faudra l'intuition et la perspicacité inégalables de Miss Marple pour deviner le leurre disposé aux yeux de tous par un criminel des plus retors...
 
 
Mon avis :
221 pages. Roman publié en 1942.
L'oeuvre d'Agatha Christie est tellement vaste qu'il est compliqué d'avoir lu tous ces ouvrages. Pour moi, c'était le cas avec ce livre-ci.
L'histoire se veut simple, en l'occurrence, un paisible village anglais dont la tranquillité est mise à mal par un corbeau, bien décidé à livrer ses quatre vérités aux villageois par le biais de lettre anonymes particulièrement acerbes.
Jerry Barton, accidenté, se déplaçant difficilement se retire à Lymstock pendant sa convalescence et va rapidement recevoir une lettre. Intrigué, il décide d'enquêter...
 
Voilà pour le début de l'intrigue. Cette histoire ne m'a pas dérangé, c'était assez sympa à lire même si je regrette la trop grande galerie de personnages. On finit par s'y perdre, malheureusement. On avance pas à pas, au gré des découvertes ou intuitions de Jerry. Mais il y a beaucoup trop de suspects potentiels. L'enquête, officielle, menée par le commissaire Nash, oriente les policiers sur la piste d'une femme. En effet, tout, dans le comportement ou la façon de tourner les phrases des lettres, rappelle la sensibilité féminine (si tant est que l'on puisse parler de sensibilité !). Les faits prennent rapidement une tournure tragique : un suicide d'abord ; puis vint un meurtre de sang-froid, dans des circonstances horribles.
 
La 4ème de couv' indique la présence dans cet ouvrage de la célèbre Miss Marple. J'étais heureux de découvrir son nom car je n'avais jamais lu de livre dans lequel elle apparaissait. Seulement, son nom, je l'ai découvert à vingt pages de la fin, débarquant tel un cheveu sur la soupe. Miss Marple ou l'inspectrice des travaux finis. Je crois même que Jerry Barton aurait dû prendre contact avec Agatha Christie pour intenter un procès à la vieille célibataire pour plagiat d'enquête !!!!!!! Je plaisante mais c'est flagrant. On a l'impression qu'Agatha Christie ne voulait pas nous servir le dénouement sans la présence de son enquêtrice favorite ?!?
 
Passée cette petite déception, je dois tout de même admettre que je n'y ai vu que du feu. Je n'avais pas trouvé l'identité de l'assassin. Misère !!! Comme quoi, ça ne marche pas à tous les coups... Grrr !!!!
 
Ma note : 3 / 5.
 
Ces deux livres, lus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, sont les 1er et 2ème lus depuis le début de l'année.
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 11:10

 

Challenge anglais

 

4ème de couv' :

Tous ceux qui l’entouraient pouvaient tirer profit de la mort de Mrs Ingelthorp, riche maîtresse de la propriété de Styles : son second mari, Alfred Ingelthorp ; ses beaux-enfants, maintenus dans sa dépendance financière ; Cynthia, sa jeune protégée... Et tous auraient pu se procurer la strychnine qui l’a tuée.
Mais pourquoi Hercule Poirot protège-t-il si obstinément Alfred Ingelthorp, alors que celui-ci se défend à peine contre les soupçons grandissants qui pèsent sur lui ? Patience ! Nous ne comprendrons qu’aux dernières pages le subtil jeu de stratégie qui s’est noué entre ces deux hommes, aussi redoutablement intelligents l’un que l’autre.
Dès ce premier roman, publié en 1920 Agatha Christie démontre son extraordinaire habileté à nous tenir en haleine jusqu’au bout, alors même que les circonstances, les personnages, les indices nous sont parfaitement connus. Et surtout, elle campe le duo qui devait faire sa gloire : celui du petit détective belge et son fidèle Hastings.

 

 

Mon avis :

250 pages. Roman publié en 1920.

Ce roman est le tout premier roman signé Agatha Christie est le second lu dans le cadre du challenge après Le meurtre de Roger Ackroyd. Ce sont deux histoires que je ne connaissais aucunement auparavant, loin, bien loin des Mort sur le Nil, Dix petits nègres ou Crime de l'Orient-Express qui entretiennent le mythe Christie. Une fois de plus avec cette chère Agatha, je me suis régalé. L'intrigue est, comme à son habitude, très élaborée et on suit, avec une rare délectation, les pérégrinations du détective Hercule Poirot en écarquillant les yeux à chacune de ses découvertes ou déductions.

L'histoire prend corps à Styles, et plus précisément dans le manoir Styles Court de la riche famille Inglethorp. Mrs Emily Inglethorp meurt subitement une nuit. L'autopsie révélera ce que beaucoup soupçonnaient déjà : une mort par empoisonnement.

D'emblée, Agatha Christie choisit, afin de nous "faciliter la tâche" de joindre à ses écrits un plan du manoir puis un plan de la chambre où la tragédie s'est jouée. C'est particulièrement efficace.


En effet, si ce plan permet au lecteur de suivre la trace du meurtrier, il le place néanmoins dans une position délicate : douze chambres, sept occupées, cela fait autant de suspects potentiels, auxquels il convient d'ajouter le personnel de maison, les jardiniers et un avoué contacté l'après-midi précédant la mort de Mrs Inglethorp, afin d'authentifier la modification de son testament.

 

Qui est donc le meurtrier ? Alfred Inglethorp, le mari de la défunte, rapidement suspecté ? John ou Laurence Cavendish, les beaux-fils de la victime ? Mary Cavendish, l'épouse de John ? Pour quelle raison obscure Evelyn Howard, une proche de la défunte et absente au moment du crime, s'acharne-t-elle à prouver la culpabilité du veuf ? Agatha Christie nous pose énormément de questions, nous emmène sur des pistes sinueuses, parfois tortueuses, desquels ne s'aventurera qu'un seul homme : notre sympathique, attachant quoique un tantinet arrogant petit détective Belge.

 

Si je fus littéralement transporté dans mon enfance par les prestations de Sir Peter Ustinov ou d'Albert Finney dans le rôle d'Hercule Poirot, force m'est d'admettre que David Suchet est probablement l'acteur qui incarne le mieux le détective. C'est d'ailleurs lui que j'imagine lorsque le nom d'Hercule Poirot est évoqué. 

 

 

Imaginez seulement, au risque de me répéter, que c'est le premier roman d'Agatha Christie ! Elle avait su _ déjà ! _ distiller les ingrédients qui firent le succès de la plupart de ses livres : suspense, humour, enquête minutieuse et conclusions déroutantes quoique d'une logique implacable. Simplement brillant. Simply genious !

 

Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas de bande-annonce à vous montrer. En effet, le roman n'a fait l'objet que d'une adaptation télé avec... David Suchet dans le rôle du détective. Tiens, tiens !!!!

 

Avant de conclure, je vous propose de consulter d'autres avis de lecteurs sur cette oeuvre ici : Lyra Sullyvan (lu dans le cadre du challenge),  Mlle Alice (article très sympa mené façon interview de journaliste !!!), Isabelle (très joli blog, soit dit en passant !), Hanta, Val bouquine (lu dans le cadre du challenge), Syl (lu dans le cadre du challenge), Pimpi et Lilasviolet (également lu dans le cadre du challenge). 

 

Par conséquent, et vous le comprendrez aisément après avoir parcouru cet article, que je vous recommande chaudement la lecture de La mystérieuse affaire de Styles : vous passerez un bon moment, je pense.

 

Ma note : 4.5 / 5.

 

Ce livre, qui s'inscrit dans le challenge GOD SAVE THE LIVRE, est le 25ème lu depuis le début de l'année.

 

 

 

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 11:55

 

  Challenge anglais

 

4ème de couv' :

Un soir, dans sa propriété de Fernly Park, l'industriel Roger Ackroyd se confie à son ami le Dr Sheppard. La veuve qu'il envisageait d'épouser s'est suicidée pour échapper à un chantage. Dans une ultime lettre, elle lui révèle le nom de celui qui détient un terrible secret : un an plus tôt, elle a assassiné son mari.

 

 

Mon avis :

222 pages. Roman publié en 1926.

Quel plaisir de retrouver cette chère Agatha Christie après des années de dispersion (!). D'elle, je n'avais lu que les très gros classiques (Le crime de l'Orient-Express, Dix petits nègres, Mort sur le Nil, etc.)

Je ne connaissais pas du tout cet ouvrage et alors là, chapeau !

On retrouve donc dans cet opus le brillant et truculent inspecteur Poirot, jamais sûr de rien sauf de lui-même. Il est également le seul à qui rien n'échappe.

 

Vous découvrez au fil des pages une galerie de personnages (Mrs Ackroyd, Miss Flora Ackroyd qui doit se marier avec le capitaine Ralph Paton, le major Blunt, Parker, le docteur Sheppard et bien d'autres...) du côté du parc Fernly à King's Abbot. Tout le monde a un alibi ? Tout le monde a une bonne excuse afin d'être disculpé ? Qu'importe. Chaque personnage, au gré des événements, devient un suspect potentiel tant tout le monde a quelque chose à dissimuler aux autres.

 

L'enquête est menée de main de maître ou... de plume d'écrivain génial, oserai-je dire ! Certains éléments apparaissent, jetant le doute sur chaque personnage, à tour de rôle.

Le docteur Sheppard n'y fait pas exception. Il est le narrateur de cette histoire et va assister Hercule Poirot dans son enquête. Cette position permet d'avoir une approche "extérieure" des recherches de l'inspecteur ; lequel, au passage, apparaît dans le livre comme quelqu'un de vieillissant. Mais comme son génie policier n'a d'égal que sa suffisance (il n'hésite pas à parler de lui à la troisième personne!), le lecteur ne remarquera pas ce léger déclin !!!

Il est évident que je ne peux vous dévoiler la fin mais je peux néanmoins vous délivrer une information rare : quoi qu'il en soit, l'issue de cette enquête vous surprendra au plus haut point. Voyez : un homme averti en vaut deux. Hé bien, vous serez tout de même estomaqués en découvrant le pot-aux-roses.


L'on pourra parfois taxer le style de désuet dans l'emploi de certaines expressions. Mais souvenez-vous que Le meurtre de Roger Ackroyd a été écrit en 1926. Agatha Christie demeure aujourd'hui un immense écrivain, capable de subjuguer et de faire chavirer les esprits des plus jeunes lecteurs. A mon sens, ce livre est une totale réussite. J'irai même jusqu'à faire ce constat : personne depuis, à ma connaissance, n'a essayé de nous offrir une telle conclusion.

Ne lisez pas ce livre ; ruez-vous littéralement dessus. Et si vous êtes déçus... mais vous ne serez pas déçus !

 

Bien sûr, ce livre a fait l'objet d'une adaptation télé, avec l'impeccable David Suchet dans le rôle d'Hercule Poirot.

 Hercule Poirot

 

Pour obtenir plus d'informations sur la série, cliquez sur la photo.

 

As usual (challenge oblige !), je vous invite à découvrir les avis de Lystig (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE), Alice (lu également dans le cadre du challenge),  Anne (lu également dans le cadre du challenge), Enna (lu également dans le cadre du challenge, l'a du succès, ce livre !!!!) George, Julien, Sophy, lectricepassionnée, Ananas, Mag, Buzz, Sabbio (lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE) et Kalistina (en VO pour cette dernière, excusez du peu !)    

 


 

Ma note : 5 / 5.

 

Ce livre, lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE organisé par qui vous savez, est le 10ème livre parcouru depuis le début de l'année.

 

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