Bonsoir à tous,
cet article fait suite à celui intitulé "Misère et désillusion !"
Sans me faire grande violence _ en définitive _ j'ai regardé l'émission Thalassa hier soir.
Que dire ...?
Mes craintes étaient fondées. Je ne m'apesantirai pas sur le sujet, j'imagine que nous étions des millions devant le petit écran. Je ne me souvenais pas à quel point la culture Coranique dictait le quotidien des Sénégalais.
Pas un seul sourire.
Je n'ai pas vu un seul sourire durant tout le reportage si ce n'est celui qui défigurait le Talibé qui partait vers l'inconnu, en fuyant un sinistre quotidien. Pour trouver quoi ? Labeur, labeur, labeur.
Que subsiste-t-il de cette horrible séquence ? Les coups assénés par un jeune adulte à ce garçonnet qui, du haut de ses six ans, oubliant les phrases du Coran, n'a trouvé refuge que dans des pleurs qui ne lui sont d'aucun secours...
La souffrance incarnée ! Voici ce que m'a inspiré ce fils oublié, vêtu de haillons, passant son temps entre la culture du Coran et la mendicité sur le port de M'bour quand son homologue Français réclame à ses parents le dernier Petshop ou le jeu DS à la mode.
Le monde marche-t-il de travers ? Non, bien entendu.
Nous sommes humains et méprisons l'échec. Nous n'avons que faire des misérables de M'bour et plus généralement de tous les M'bour du monde. Seuls importent la convalescence d'une Loana en mal de célébrité ou les déboires de nos "people" face à la justice.
Le malheur n'est qu'un zapping que l'on refoule en appuyant sur le bouton de la télécommande !
Bonne soirée à tous.
Zappons, vivons, pensons, témoignons mais surtout, n'oublions pas...